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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 11:33

Le pouvoir?

 

 

Le pouvoir est détenu sans interruption depuis 1962 par un régime qui s'appuie sur l'armée. Cette “junte militaire”i controle le trafic d'armes, d'opium, des pierres precieuses (rubis, saphir et jade) et le investissement etrangers (ndlr: Total est present ici).

 

A cote de ca, des “rebellions” controlent certaines regions du pays. Ces rebellions sont en accord avec l'Etat pour controler a l'echelle locale les trafics d'opium et d'armes.

 

 

 Nos hotels:

 

 Les proprietaires des hotels ou guest house doivent donner sur 10$ (car on est oblige de payer les chambres en $) 12% a l'Etat et a peu pres 40% en backshish (racket). Une bonne partie de la population critique le systeme mais collabore tout de meme….

 

 

Les salaires?

 

 

 La majorite des petits jobs ne rapportent que 1$ par jour (rouleur de cigare, casseur de pierres, homme a tout faire, etc.).

 

 

Esclavage?

 

 

La réquisition de villageois par les autorités publiques et par l’armée en vue de leur imposer, par la contrainte et sans rémunération, d’apporter leur concours à la réalisation d’ouvrages publics ou de travaux divers est une pratique courante au Myanmar.

 

 

 

 Enfants soldats?

 

 

 Confronté à une pénurie d’effectifs militaires, le gouvernement birman recrute de force au sein de ses forces armées un grand nombre d’enfants, dont certains n’ont pas plus de 10 ans.

 

Un garçon a confié à Human Rights Watch qu’il avait été recruté de force à l’âge de 11 ans, en dépit du fait qu’il ne mesurait qu’1m30 et pesait moins de 31 kilos. Les officiers travaillant dans les centres de recrutement falsifient régulièrement les dossiers d’enrôlement afin de faire passer les enfants pour des jeunes de 18 ans, l’âge minimum légal pour le recrutement.

 

 « Ils ont rempli les formulaires et m’ont demandé mon âge. Et quand j’ai dit 16 ans, ils m’ont frappé et le sergent m’a dit, ‘Tu as 18 ans. Réponds 18 ans’. Il m’a reposé la question et j’ai dit, « Mais c’est vraiment mon âge’. Le sergent m’a demandé, ‘Alors, pourquoi t’es-tu enrôlé dans l’armée ? » J’ai répondu, ‘C’était contre mon gré. J’ai été capturé’. Il a dit, ‘Ok, ferme-la alors’, et il a complété le formulaire. Je voulais seulement rentrer chez moi et je leur ai dit mais ils ont refusé. J’ai dit, ‘Alors, s’il vous plaît, laissez moi simplement donner un coup de fil’, mais ils ont refusé cela aussi ».

 

 Les recruteurs militaires birmans ciblent les enfants afin de répondre aux demandes incessantes de nouvelles recrues dues à l’expansion continuelle de l’armée, au taux de désertion élevé et au manque de volontaires prêts à s’engager. Les groupes armés non gouvernementaux, notamment les groupes d’insurgés constitués sur une base ethnique, recrutent et utilisent également des enfants soldats, quoique dans des proportions bien moindres.

 

 

 

Espionnage ?

 

 

Le Birman est paranoiaque et il y a de quoi…ses amis peuvent etre des espions…

 

Si un espion vous entend parler du gouvernement a un etranger, il en referera de suite aux autorites.

 

Que feront les autorites? Vous battre a mort, vous rackettez, vous mettre en prison, vous envoyez dans des zones de travaux forcees, pourquoi pas vous tuer (nb: Un nombre incalculable de personnes ont disparus ensemble ou ont été mis sous les verrous pour des périodes plus ou moins courtes.)

 

 

 

Un bel exemple pour finir?

 

 Le débat dure depuis des années : faut-il, oui ou non, continuer à faire des affaires en Birmanie ?

 

 Travaux forcés, exactions des militaires et surtout des flux financiers gérés sur des comptes off-shore.

 

 

 A quand une enquête sérieuse de la justice française ? Depuis des années, les rapports s'accumulent autour du projet Yadana, opéré par le français Total et l'Américain Chevron.

 

 

 

Le constat est à la fois simple et accablant :

 

• pour travailler, les compagnies pétrolières sont obligées de se plier aux règles de l'armée birmane

• ce qui entraîne travaux forcés (coutumiers dans tout le pays) pour les paysans, extorsion et rapine des militaires et exactions en tout genre (viols, meurtres)

 

 

 Les taux de change

 

 

 « D'après un rapport confidentiel du FMI obtenu par ERI, 70% des recettes du commerce extérieur proviennent des exportations de gaz ; mais le rapport indique que le revenu du gaz naturel a eu un “ petit impact fiscal ” et “ a contribué pour moins de 1% du budget total en 2007-2008, alors qu'il aurait pu représenter 57% du budget s'il avait été évalué au cours du marché. ” Si les revenus du gaz étaient gérés correctement ils pourraient largement résorber le déficit budgétaire du pays. Autrement dit, le régime militaire perçoit les recettes de ses exportations de gaz naturel en dollars. Puis il les verse dans le budget de l'Etat au taux officiel de change de 6 kyat pour un dollar, plutôt qu'au taux officieux et plus juste de 1000 kyat pour un dollar. »

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